Faire une courte sieste de 10 minutes est un acte réparateur pour le corps, mais aussi pour le cerveau en cas de sieste plus longue. Elle répondrait même un besoin biologique en milieu de journée, à tel point que des entreprises la promeuvent auprès de leurs employés.
Pas toujours facile à caser pendant une journée de travail, la sieste permet de rattraper un déficit de sommeil, d’optimiser son temps et renforce la créativité et le dynamisme.
Origine de la sieste
La sixième heure. Le mot sieste vient du latin “sixta” qui signifie la sixième heure du jour. Elle désigne en fait chez les Romains le midi. La sieste, c’est finalement le repos après le déjeuner, avec ou sans sommeil. Le simple fait de s’allonger quelques instants pendant la journée peut être considéré comme une sieste.
Un besoin biologique ?
Il semble que l’humain, comme beaucoup de mammifères, ait un besoin naturel de faire la sieste. C’est la théorie avancée par de nombreux chercheurs qui observent qu’entre 14h et 15h, on ressent généralement tous une importante somnolence, indépendamment du fait d’avoir pris un repas ou d’être en manque de sommeil.
La sieste correspondrait donc à un rythme biologique inné chez les mammifères, dont l’être humain.
Les bienfaits de la sieste
La réparation du corps et le nettoyage du cerveau
Le premier bienfait de la sieste est la réparation du corps lors d’une sieste courte (environ 10 minutes).
Lorsque la sieste est longue, c’est à dire l’équivalent d’un cycle de sommeil complet (soit 90 minutes), le cerveau en profite également pour éliminer les toxines accumulées pendant les phases d’éveil.
Le rattrapage du déficit de sommeil
La sieste permet également de résoudre a posteriori les troubles du sommeil, ou l’insomnie de la nuit précédente. Au minimum, cette pratique réduit les effets secondaires du manque de sommeil : fatigue, irritabilité, baisse de la vigilance…
Cependant, si l’individu souffre d’insomnies, une sieste régulière ne devrait pas excéder 30 minutes, au risque d’aggraver les symptômes.
L’optimisation du temps
Les personnes les plus actives utilisent fréquemment la sieste en journée pour réduire leur temps de sommeil la nuit. En quelques minutes, une sieste réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration, libère la créativité et rééquilibre le fonctionnement nerveux.
Avec une pratique quotidienne, il est possible de gagner une à deux heures de sommeil par jour.
Pour plus de créativité et d’efficacité
Comme d’autres études, une publication de l’université de Cambridge en 2009 établit un rapport entre la sieste et l’augmentation des performances cognitives et psychomotrices.
C’est ainsi que ce temps de repos pendant la journée améliorerait la mémoire et consoliderait ce qui a été appris.
C’est ainsi que de nombreuses grandes entreprises promeuvent aujourd’hui la pratique de la sieste auprès de leurs équipes, car les dormeurs du milieu de journée sont souvent plus créatifs et plus dynamiques l’après-midi.
Bon pour les personnes âgées
Avec l’âge, les nuits raccourcissent jusqu’à un sommeil moyen de 6h30. En favorisant le repos en journée, les 8 heures recommandées au total peuvent être atteintes.
L’idéal est une sieste longue, plus récupératrice.
Où, quand et comment pratiquer la sieste
Courte ou longue ?
Comme vous avez pu le lire sur cette page, il faut bien distinguer la sieste courte de la longue.
La version courte dure entre 1 minute et 30 minutes, souvent entre 5 et 20. La bonne durée serait de 10 minutes par sieste, permettant de réparer le corps, mais sans provoquer de somnolence post-réveil.
Pour ne pas dépasser la durée qui fait basculer vers la sieste longue, prenez un objet dans la main : quand vous le laissez tomber, il est temps de vous réveiller.
La sieste longue et un petit bout de nuit, car elle dure idéalement un cycle complet de sommeil, soit 90 minutes. Cette pratique permet donc surtout de terminer une nuit, mais ne doit pas être récurrente si toutes les nuits sont trop courtes (il vaut mieux privilégier dans ce cas la version courte).
Quel est le bon moment ?
Le bon moment est idéalement quand la fatigue se fait ressentir, le plus souvent vers 14 ou 15h. Avec ou sans déjeuner, cette heure correspondrait à une pause nécessaire dictée par notre rythme biologique.
La sieste n’importe où ?
Techniquement, oui. Mais l’important est de s’installer confortablement, sans forcément être allongé.
- Idéalement, le domicile est est tout indiqué car familier et probablement plus calme qu’au bureau. Facile le week-end, beaucoup moins la semaine si vous n’habitez pas près de votre bureau.
- L’environnement de travail paraît quant à lui incompatible avec la sieste. Pourtant, on a pu voir que des entreprises la promeuvent pour ses bénéfices sur la productivité. Un pièce calme fera ainsi l’affaire, voire un coin sieste spécialement aménagé par certains employeurs.
- Enfin, si votre domicile est trop loin et que votre patron ne le permet pas, vous pouvez vous rabattre sur un bar à sieste. Ces établissements se développent en France, notamment à Paris, Nantes et Marseille.
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